C'est un bruit fracassant qui résonne dans ta petite tête blonde. Le tonerre qui gronde, ou peut-être d'autres assiettes qui se brisent dans la cuisine, échappées des mains tremblantes de ta mère, rescapées des précédentes disputes. Est-il encore en train de crier ? Ou est-ce simplement le vent qui souffle quand il s'engouffre dans la toiture ? Et ces cliquetis incessants, viennent-ils de la pluie qui n'en finit plus ? Ou bien ce sont ces larmes qui s'ajoutent jour après jour, scène après scène, les larmes de tes frères, sœurs, de ta mère, qui forment ce torrent dévalant la gouttière de ton âme.
Car cette nuit encore, le monde se déchire. Ton père crie, un mot plus fort que le précédent à chaque fois. Tu ne te souviens pas vraiment de quand est-ce que cela a commencé. Depuis quand est-ce que ton père a cessé de sourire. Dans tes souvenirs, tu ne te rappelles pas de l'avoir connu heureux, vraiment. Ses sourires ont toujours été en demi-teinte, son esprit ailleurs, dans un monde dont vous ne faites de toute évidence pas partie. Lui, l'aventurier fini. L'homme dont la carrière s'est achevée de manière brutale. Un accident stupide, une jambe invalide ; inapte au service qu'il chérissait tant dans l'armée. Des fois, il se dit qu'il aurait été mieux à y rester, à y crever, sur le front. Quand l'alcool inhibe son bon sens, il n'hésite pas à te le confier.
Pour autant, tu n'arrives pas à lui en vouloir. Car tu peux lire cette tristesse constante dans ses yeux. Ce dégoût qu'il a pour lui même. Ses regrets, sa douleur. Sa petite vie ici, à Japser, ne lui convient pas. Elle n'a jamais été suffisante.
Vous n'avez jamais été suffisants. Il rêvait de voyage et d'aventure, on lui a coupé les ailes bien trop tôt et le voilà enfermé dans une routine grisante. Se réveiller, prendre soin des gamins, travailler au chantier, aller se consoler au bar. Puis revenir ici, s'énerver, vous détester rien qu'un peu. Vous en vouloir, à toi et ton jumeau, à ton autre frère et tes deux sœurs. Des fois, ça laisse des bleus sous ta peau, des marques que tu essayes de cacher, pour prétendre que tout va bien, que tout ira bien, oui. Mais les marques de l'esprit elles, elles sont indélébiles, et tous les baumes du monde n'y pourront rien.
Grandir, partir, devenir un homme. Tu t'es dit que te barrer de Jasper serait la meilleure des solutions. Que tu ne pouvais plus endurer ça. Les coups, les cris, la routine dans une petite ville qui t'étouffait. Alors tu as vu plus grandiose, tu rêvais de mieux, de plus. Alors tu t'en es allé. Les laissant tous derrière toi au passage. Cette vie n'était tout simplement pas pour toi. Certes, ça aurait pu marcher. La mécanique, tu avais ça dans le sang. Tu aurais pu reprendre le garage de ton père avec tes frangins, mais est-ce que ça t'aurait réellement comblé ? Bien sûr que non. Tu as toujours rêvé de te barrer de cette foutue ville qui t'empêchait de vraiment respirer. Cette ville qui t'a pourtant vu grandir, t'affirmer. Peut-être que, plus secrètement, c'était tout simplement que tu avais peur de finir comme ton père. Un homme triste, anéanti, dont la vie se résumait à sa maison, le bar et son garage.
Alors oui, tu es parti, il y a un an maintenant. Tu as divagué, jusqu'à poser tes valises ici. À Ottawa. Ça n'a pas été simple, avec quelques dollars en poche seulement, de t'en tirer. Tu as dormi dans des lieux miteux, cherché du boulot sans vraiment trouver ce qui te ferait vibrer. Puis un jour, tu t'es retrouvé devant la base militaire, dans ton errance. Tu as réfléchi, retourné plusieurs fois le problème dans ta petite caboche blonde. Tu as repensé à ton père aussi, à tout ce que l'armée lui avait pris, mais à tout ce que ça lui avait donné aussi. À toutes ces conséquences sur les tiens, à qui tu ne donnais plus vraiment de nouvelles. Puis, qui sait ce qui t'a pris, tu as franchi le pas, tu as filé vers le bureau du recrutement et tu as griffonné ta signature en bas d'un papier.
Ça fait quelques mois maintenant que tu es ici, à l'instruction. Les débuts n'ont pas été simples, loin de là. Un bon gars dans le fond, oui. Mais un peu trop insolent, qui avait du mal à rester dans le rang. Ils ne pouvaient pas comprendre pourquoi, tous. Ils ne pouvaient pas comprendre que cette discipline, ce côté strict, c'était devenu ton enfer du temps où tu vivais encore à Jasper. Parce que ton père ne jurait que par ça, jusqu'à oublier parfois que vous n'étiez que des enfants. Alors oui, ici même à Kingsley, tu t'es braqué, et tu as ramassé. Des pompes, des punitions, il y en a eu, jusqu'à ce que tu te mettes un peu de plomb dans la tête. Que tu apprennes à marcher droit et à dire «
oui chef ». Est-ce que tu regrettes ? Plus maintenant. Parce que, quelque part, malgré la souffrance, malgré les nuits sans sommeil, tu as réussi.
Tu es devenu quelqu'un.Tu tousses en cherchant à dégager la poussière de ton système respiratoire. Tout ici n'est que sable et chaleur écrasante, sans parler des flammes qui lèchent les murs et l'acier de ce qui peut rester du humvee. Ce n'est pas ainsi que devaient se passer les choses, mais les embuscades sont monnaie courante, tout le monde sait que c'est un risque à prendre dès que vous quittez la base. Tu te reprends rapidement alors que les tirs sifflent encore ici et là, tirs ennemis, tirs alliés. Une balle reste une balle, perdue dans tes chairs ou celles d'un autre, elle fera autant de dégâts. Alors tu t'actives, sous le coup de l'adrénaline. Tu dérapes près de la carcasse pour voir ce qu'il en est. Compter les morts, aider ceux qui restent, pour l'instant.
C'est là que tu le vois, tout recroquevillé, se balançant contre le métal avec ses paumes plaquées contre ses tempes. Il ferme les yeux, il serre les dents, se retient sans doute de hurler. Tu t'approches comme tu peux, forçant sur ses poignets.
« PAXTON ! » Tu peux hausser le ton, il sera toujours couvert par les cris des autres. Mais au moins, l'autre ouvre les yeux. Il a l'air perdu, incertain, profondément terrorisé. Tu plaques tes mains contre ses joues.
« Regarde-moi. Ça va. Ça va aller. » Il est toujours aussi obnubilé et toi, tu as l'impression d'être de retour des années en arrière. Quand tu étais à sa place, lors de ton premier tour sur le terrain. Cette première partie d'un jeu interminable, dont vous n'avez toujours été que des pions.
Tu t'en souviens comme si c'était hier. Des premières explosions, du premier homme qui est tombé sous le coup de ton fusil. Tu te souviens du malaise et de tout ce qui a suivi. Oh, oui, au début tu faisais le fier. Un peu moins quand la nuit est venue et qu'il a fallu s'endormir avec le poids d'une vie sur la conscience. Car quoi qu'ils en disent à l'instruction, on ne peut jamais vraiment savoir ce que ça va faire. Supprimer quelqu'un, par sa simple volonté.
C'est si facile. La vie est si fragile. Une petite flamme vacillante qu'un souffle peut éteindre.
Mais le temps forge les armures. Tu n'as pas connu qu'un tour en Afghanistan non, et ce n'est pas ton dernier, du moins pas si tu t'en sors vivant. Avec le temps, on apprend à garder les yeux ouverts même quand on a peur, à ne plus sursauter quand un mur s'effondre juste à côté. On apprend à marcher sur le verre pilé en serrant les dents. La souffrance ? On la ravale. Elle devient secondaire, pour qu'elle soit inexistante aux yeux des autres. On garde tout pour soi, à tort. Ces images terribles, ces actions que l'on pourrait presque regretter, le sang sur les mains. Tout cela, c'est devenu ton quotidien, mais tu ne perds pas de vue que tu l'as choisi. Tu as signé pour ça. Pour les bons, comme les mauvais aspects.
Alors oui, tu te revois dans les yeux de Paxton. Tu lis cette terreur. Cette crainte, de se relever, de continuer à vivre. Toi aussi, tu as vécu ça, et tu le vis encore parfois, même si tu le caches à tous. C'est normal d'avoir peur. Il faut juste enfouir cette peur. Oublier tout le reste et passer en mode automatique. S'oublier. Après tout, vous n'êtes plus que des matricules, des chiffres perdus dans des kilomètres carrés de sable et de ruines. Tu as appris à agir, à vivre comme tel. Un chiffre que personne ne regrettera et qu'on finira par oublier.
« Je suis désolé. Il ne se réveillera pas. Il ne se réveillera plus. » Tu regardes la tâche sur sa blouse blanche. À vrai dire, tu ne peux regarder que cela, depuis qu'il a commencé à parler. Cette tâche qu'il a dû frotter, et frotter encore. Mais elle demeure, cette petite tâche brune. Ténue, mais bien présente.
« Monsieur Shughart ? » Tu reviens à toi, ou presque. La fatigue te ronge. Tu n'as pas fermé l'oeil depuis près de soixante-douze heures, tu n'en peux plus. Tu tiens au café dégueulasse de la machine et à quelques sucreries du distributeur.
« Pardon ? » Tu visses tes yeux dans ceux du médecin. Sa mine concernée te fait à peine réagir. Il te faut des mots. Bien plus brutaux.
« Votre frère, est... Il est mort. » Tu fronces un peu les sourcils. Que. Non, tu as mal compris. Tu secoues un peu la tête, un drôle de sourire amer bordant tes lèvres.
« Non, je.. J'ai mal compris, je... » Il pose une main sur ton épaule, t'interrompant. Ton regard se raccroche au sien. Tu espères y trouver une autre vérité. Quelque chose qui te fera bien moins mal.
« Je suis désolé... » Et le voilà qui s'écarte. Non, il ne peut pas. Tes doigts se resserrent sur sa blouse. Tu veux le secouer, lui dire d'arrêter de mentir. Mais aucun mot ne sort d'entre tes lèvres. Il finit par s'éloigner après un regard pour la jeune femme derrière toi. Elle te tire en arrière, t'attrape dans ses bras.
« Shh Teddy. Shh. » Tu déglutis. Tu secoues la tête. Non, c'est impossible. Ethan ne peut pas être mort. Pas comme ça, pas aussi.. Simplement. Tu refuses de l'entendre, de le comprendre. La jeune femme contre toi se laisse porter par ses sanglots, ses larmes se joignent aux tiennes.
« Mais... » Elle secoue un peu la tête.
« Shh Teddy, ça va aller. » Non, ça ne va pas aller. Ça n'ira plus, jamais.
Ton jumeau est mort. Comment peut-elle dire ça, elle qui l'aimait tant ? Non, ça ne va pas. Rien de tout cela n'est correct. Car il n'avait rien demandé, ton frère n'avait rien demandé. Il n'avait jamais fait de mal, à personne, contrairement à toi. Quel genre de juge existe-t-il là-haut pour accepter de telles injustices ?
Tu as frappé, tu as détruit, tu as blessé, tu as tué. Ethan ne jurait que par la famille, ses voyages, son boulot qui le passionnait. Il n'aurait fait de mal à personne, pas même à un chien. Et le voilà qui s'en va quand toi, moitié restante de votre âme, tu restes enchaîné à ce monde trop froid, trop brutal. La colère remonte comme un grognement sourd dans ta gorge. Tu n'as jamais demandé à ce que le monde tourne ainsi. Ces révoltes. Ces émeutes. Ethan n'avait rien demandé de tel non plus. Et maintenant, tu ne peux que leur en vouloir, à ces sorciers. Tu ne peux que les haïr pour ce qu'ils t'ont fait. Les haïr pour ce qu'ils t'ont pris.
Une autre opération officieuse. D'autres actions sous l'étiquette
black ops. Encore quelque chose qui a mal tourné dans ton existence. Ça ne s'est pas déroulé comme prévu. Tu as vu certaines choses que tu n'aurais jamais dû voir. Ces hommes. Ces femmes. Ces expériences. Tu serais sans doute en train de renvoyer tout ce que tu as dans tes tripes, si seulement tu pouvais bouger. Car le problème est bien là, tu ne peux pas. Es-tu seulement conscient ? Tu n'en es plus certain. Ta vision est trop floue, ton ouïe assourdie par d'infâmes sifflements. Tu as un goût de terre, un goût de sang contre le palais. Qu'en est-il de toi ? De vous ? De ton équipe ? Es-tu seulement encore en vie ? Tout cela ne pourrait être qu'une illusion.
Tu savais à quoi t'attendre pourtant en signant en bas du papier. Les opérations noires. L'élite de l'élite, jouant avec les limites du tolérable, les limites de la légalité. Tu savais que tu allais en voir, des choses. En faire d'autres, plus douteuses encore. Tu savais que tu ne pourrais en parler à personne.
Mais ça ? Tu ne t'y attendais pas. Et tu sais, tu t'imagines du moins, qu'ils vont tout faire pour que tu n'en parles pas. Quitte à te faire taire définitivement. Ça t'inquiète, ça te terrorise. Tu n'as fait que servir ton pays. Tu ne mérites pas ça. Tu fermes les yeux. Garder ton sang-froid, c'est tout ce qui te reste après tout. Tu vas t'en sortir, comme toujours. Tu le dois, car le monde doit savoir.
BFC Kinglsey, Ontario, 33 YO
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Tu passes tes mains dans tes cheveux, tu tires sur les mèches, tu regardes le gobelet posé sur la table et la farandole de gélules dans le plateau à côté. Du rouge, du bleu, du vert, du blanc, du jaune. Tu n'en veux plus, tu n'en peux plus. Tu veux juste rentrer chez toi et que tout cela cesse. Les questions, les séances trop longues à parler à cet homme que tu détestes. Tu poses finalement tes mains sur la table, pianotant nerveusement du bout des doigts. Tu t'agites sur ta chaise, ton souffle se fait plus court. Tenir en place relève du miracle, voilà une vingtaine de minutes que tu attends et tu ne sais même pas comment tu as pu faire pour tenir jusque là.
La porte s'ouvre et il vient s'asseoir dans la chaise en face. Tu ne le regardes pas pour autant non, tu restes fixé sur les cachets.
« Comment vas-tu aujourd'hui, Theodore ? » Tu serres les dents, tu fermes les yeux un instant. Bleu, jaune, rouge et blanc, blanc, blanc, vert. Rond, rond, plat, ovale, plat, rond. Tu rouvres les yeux pour te rendre compte que tu te souviens de la combinaison. Tu te souviens parfaitement de l'ordre de ces cachets, mais tu es incapable de te rappeler de la semaine dernière, et de celles d'avant. Ils n'arrêtent pas de te dire que ça va revenir. Mais tu en es convaincu, ça ne reviendra jamais.
« Teddy ? » Tu déglutis, tu lèves ton regard agacé sur lui.
« Bien. Bien. Bien. Comme les jours d'avant. Comme demain. Je vais bien. » Tu n'as de cesse de leur répéter. Est-ce qu'ils peuvent faire l'effort de comprendre ?
« L'infirmier m'a dit que tu refusais de prendre ta médication. C'est important tu sais. » Tu tapes nerveusement du pied, comme le lièvre à la jambe folle, celui qui guette la venue du chasseur avant de détaller. Mais le chasseur il est en face de toi, et toi, tu restes figé sur cette foutue chaise.
« Je n'en ai plus besoin. » Tu te mords l'intérieur des joues, tu t'impatientes.
« Le médecin dit pourtant le contraire. » Tu secoues la tête de manière presque frénétique, tu serres les dents.
« Non, non, ça va. J'en veux plus. Ça va. » Tu clignes un peu des yeux, tu essayes d'apaiser cette tension grandissante qui te dévore de l'intérieur.
« Pourtant – J'ai dit ça va. » Tu hausses vivement le ton. Tu ne dois pas t'énerver, tu dois rester calme, tu te souviens ?
« Et si nous reparlions de ce qui s'est passé là-bas ? » Tu soupires, tes mains jointent contre ton visage. C'est reparti pour un tour. Les mêmes questions. La même litanie, tous les jours. Quand est-ce que le cauchemar va cesser ?
« Il ne s'est rien passé. » Ta mémoire comme une passoire. Trop de trous à combler, des vides qui t'inquiétent, qui t'angoissent, qui t'empêchent de dormir.
« Theodore – Teddy. » Pas Theodore. Ton père t'appelait Theodore.
Theodore est mort. Il te manque pourtant parfois, cet enfant que tu étais. Tout était si simple à l'époque. Tu reposes tes mains sur la table, tu pianotes du bout des doigts, crispé, agacé.
« Reprenons du début. » Tu soupires une fois de plus, tu secoues la tête. À quoi bon. Tu sais cependant que, plus vite ce sera fait, plus vite tu seras tranquille. Et tu n'en peux plus d'attendre d'être tranquille.
« Je m'appelle Teddy Shughart. Je suis sergent pour les forces spéciales canadiennes. J'ai trente-trois ans. Je vis à Ottawa, Ontario. J'ai eu un accident en opération. Je souffre d'un syndrome post-traumatique. » Tu déglutis, tu fermes les yeux. Tu ne te reconnais même plus. Coquille vide, automate, simple dommage collatéral à leurs yeux.
« Veux-tu reparler de l'accident ? » Tu secoues la tête.
« Non. » L'autre gratte sur son papier, encore.
« Pourtant – J'ai dit non ! » Non tu ne veux pas en reparler, pour la bonne et simple raison que tu es incapable de t'en souvenir, sans qu'on te donne des indices. Ils t'ont fait quelque chose. Tu en es persuadé. Ils t'ont fait quelque chose, mais personne ne veut te le dire. Il pose son carnet de notes, ajuste ses lunettes avant de se pencher sur la table.
« Es-tu en colère, Teddy ? » Non. Aimerais-tu répondre. Mais tu crèves d'envie de lui sauter à la gorge, de l'étrangler avec sa cravate.
« Teddy ? » Les secondes s'égrainent, tu le regardes sans rien dire, perdu dans tes pensées, dans le vide qui creuse ton âme.
« Teddy, es-tu en colère ? » Puis c'est soudain. Tu craques et tu balayes la table de ton bras, envoyant tout valser ; les cachets, le carnet, le gobelet.
« Non, non, NON ! ARRÊTEZ AVEC VOS QUESTIONS A LA CON ! » Tu t'énerves seul, tu t'emballes, aucun mot ne peut te raisonner, rien ne peut t'apaiser. Bientôt c'est ta chaise qui traverse la salle et cogne un mur. Tu sais déjà comment la suite va se passer. Ils vont entrer à quatre et t'attraper, jusqu'à ce que tu te calmes, jusqu'à ce que tu t'effondres. Un cycle qui ne fait que se répéter, et aucune réponse encore à toutes les questions que tu te poses.
BFC Kingsley, Ontario, 34 YO
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Quibus ita sceleste patratis Paulus cruore perfusus reversusque ad principis castra multos coopertos paene catenis adduxit in squalorem deiectos atque maestitiam, quorum adventu intendebantur eculei uncosque parabat carnifex et tormenta. et ex is proscripti sunt plures actique in exilium alii, non nullos gladii consumpsere poenales. nec enim quisquam facile meminit sub Constantio, ubi susurro tenus haec movebantur, quemquam absolutum.