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 Ophélia Blackstone ¤ Shine in the heights

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ProfilϞ Messages : 148
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Ϟ Âge : 51 ans
Ϟ Statut de sang : Non-Maj
Ϟ Emploi - Études : Rentière de la fortune Blackstone
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Ophélia Blackstone

Ophélia Blackstone ¤ Shine in the heights Empty
MessageSujet: Ophélia Blackstone ¤ Shine in the heights   Ophélia Blackstone ¤ Shine in the heights EmptyMar 1 Nov - 14:13

Veritaserum
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Pseudo : Lulla(by) ou Svenja Âge : 23 ans Pays : France Crédits : // Comment nous as tu trouvé ? On m'a refilé le lien quand le forum a été constuit Un dernier mot :   :fouet: :hardsex: :bedsex:
Nom & Prénom(s) : Blackstone Ophélia  Âge & date de naissance : 51 ans, né le 20 Novembre 1965 Lieu de naissance & nationalité : Canadienne née à Vancouver Statut de sang : Non-Maj Situation familiale : Mère d'un fils unique et accessoirement mariée Situation financière : Très aisée Situation amoureuse : Libre, malgré son mariage Orientation sexuelle :Come and see by yourself Métiers &/ou études : Etudes littéraires et sans métier, nul besoin. Groupe : Le peuple



Petit test de personnalités sous forme de jauges en pourcentage, histoire d'avoir un aperçu plus global de votre personnage. Pour remplir une jauge il vous suffit de modifier la valeur comme vous le souhaitez, de dix en dix, ainsi que le pourcentage noté à la suite. Si en dessous de 20% ou au dessus de 80% merci de justifier le pourquoi dans la partie explications un peu plus bas.
Petit exemple pour illustrer : Un personnage ayant 10 en pragmatisme sera un grand rêveur alors qu'au contraire un personnage ayant 80 sera bien plus terre à terre et réaliste dans ses décisions et avis.
Moralité
10%
Pragmatisme
60%
Sociabilité
80%
Combativité
70%
Ambition
90%

Explications éventuelles : Ophélia a appris bien malgré elle que le monde est rempli de requins, et que si elle ne voulait pas se faire manger, elle devait se montrer prête à tout, c'est pour cela qu'elle recherche toujours plus de pouvoir, pour protéger ce à quoi elle tient, d'où son Ambition, mais aussi son manque de Moralité : elle se fiche d'avoir bonne conscience tant qu'elle gagne. Quant à sa Sociabilité, c'est la base même de son empire : son pouvoir est fondé sur ses relations, et ce qu'elle en retire. La Manipulation est un art qu'elle maîtrise donc sur le bout des doigts, grâce notamment à son extraordinaire Sang-froid, qui lui a nécessité un certain apprentissage.

(Les jauges suivantes sont facultatives. Vous pouvez en remplir seulement certaines, toutes, ou au contraire aucune.)
Manipulation
90%
Sociopathie
60%
Sang froid
70%
Altruisme
30%
Loyauté
40%
Sensibilité
50%
Empathie
30%

Caractère : manipulatrice - charismatique - rusée - déterminée - sociable - vicieuse - méfiante - chaleureuse - perspicace - subtile


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La famille Tremblay n'attendait guère la venue de la jeune Ophélia. Son père, riche industriel, était satisfait de ses deux fils, qu'il poussait inlassablement à la compétition depuis la naissance de son cadet. Sa mère, en digne femme de millionnaire, s'occupait d’œuvres de charité locales, mais surtout de son paraître. La naissance d'Ophélia, même si elle ne déplaisait pas, n'avait donc enchanté personne.

Délaissée très jeune aux mains d'une nourrice, elle dut s'habituer malgré elle à la solitude, et s'inventa donc, enfant, son propre univers pour combler le manque d'attention dont elle souffrait. Un manque d'attention qui augmenta d'autant que les Tremblay déménagèrent à Ottawa. En effet, Mr Trembla, insatisfait des challenges qui lui étaient proposé, s'était intéressé à la politique, et ce fut naturellement qu'il voulut s'établir dans la capitale pour développer sa carrière politique.  

Ce fut donc là-bas qu'Ophélia fut inscrite pour la première fois à l'école - l'une des plus huppées bien entendu. Loin de se montrer renfermée comme l'on aurait pu s'y attendre, elle se montra sociable, invitant volontiers les autres enfants dans son univers. Elle se fit très vite aimer de ses camarades, mais aussi de ses enseignants, son charme naturelle, et son excellente mémoire lui assurant de bonnes notes, aidant.

Ce ne fut qu'au début de l'adolescence que sa mère daigna s'intéresser à elle. En effet, sa beauté et son charisme discret avaient attiré l'attention des amies maternelles, et Mme Tremblay commença donc à emmener sa fille avec elle, notamment pendant l'organisation de soirées caritatives. C'est ainsi qu'elle fit ses premiers pas dans l'univers des apparences et du bien-vu. Mais le fait qu'elle ait été plutôt mise à l'écart par sa famille jusqu'alors lui avait donné un certain recul. Ce recul se révéla salvateur les années passant, lui évitant de se faire avoir par des gens peu scrupuleux attirés par son nom de famille entre autres.

Une fois le lycée terminé assez brillamment, Ophélia opta pour des études littéraires, en accord avec sa nature rêveuse, et notamment s'intéressa aux langues étrangères, avec une prédilection pour le français. Sa maîtrise dans ce domaine et l'argent de sa famille lui permirent de voyager en Europe dès sa première année universitaire, mais aussi de prendre une certaine distance avec sa famille, qu'elle trouvait de plus en plus égocentrique et narcissique. Ne voulant pas ressembler à sa mère plus tard, elle se mit en quête d'indépendance et notamment accepta quelques jobs ponctuels, comme l'aide à la traduction de certains ou des cours de soutien pour des lycéens.

Au grand dam de son père, elle parvint même à prendre une colocation avec d'autres étudiantes, malgré les multiples menaces de son père qui lui fit savoir qu'il lui couperait les vivres si elle ne revenait pas à la demeure familiale. Menaces qui ne furent finalement pas mises à exécution, même si Ophélia s'était préparée à l'autre éventualité. Ce fut donc dans cette ambiance université, entre libertés, responsabilités et découvertes, que la jeune fille rencontra Bastian. Plus âgé qu'elle d'un peu moins de dix ans, il se présentait bien, parlait bien, et avait un certain charisme, le tout attira le regard d'Ophélia lors d'un gala de charité où sa mère l'avait convaincue de venir. Avec ses vingt-deux ans, elle fut vite impressionnée et le laissa la courtiser, sous le regard approbateur de son père. En effet, Bastian Blackstone avait une famille influente et riche et représentait donc un bon parti.

Mais Ophélia se souciait comme d'une guigne que son père approuve son choix, ou que les Blackstone aient du pouvoir. Ce qui lui plaisait chez Bastian était qu'il savait la faire se sentir unique. Il l'écoutait et s'intéressait à ce qu'elle disait, la laissait exprimer ses opinions, lui accordait l'attention dont elle avait été tant dépourvue enfant. Elle tomba follement amoureuse et au bout de quelques mois à peine, il la demandait en mariage. Bien qu'elle fut folle de joie, elle négocia la date de leur mariage pour après la fin de ses études, voulant avoir le temps de tout organiser et partir sur de nouvelles avec ses examens finis. Il fallut presque ses vingt-trois ans et une maîtrise en plusieurs langues étrangères pour que le mariage ait lieu. La cérémonie, grandiose, organisée par les mères du marié et de la mariée en grande partie, fut suivi d'un voyage de noces en France, et d'une bulle de bonheur pour Ophélia.

Bulle qui éclata bien vite en regard de ce à quoi la jeune femme s'attendait pour sa vie d'épouse. Durant les premiers mois qui succédèrent l'échange des voeux, tout se passa pour le mieux. Ophélia papillonnait entre gala de charité, l'aménagement de leur nid d'amour et une correspondance importante avec nombre d'amis et de connaissances faites durant ses études. Elle n'avait pas de travail à proprement parler mais elle était trop heureuse pour s'en soucier, n'en avait pas besoin de toute façon et avec un diplôme si cela s'avérait nécessaire. Elle se sentait comme la femme la plus heureuse au monde et en rayonnait. Même les nausées matinales qui firent leur apparition presque un an après son mariage ne purent lui ôter l'aura de bonheur qui l'enveloppait.

Ce furent les piques de Bastian qui commencèrent à percer sa petite bulle. Si a priori il fut ravi d'apprendre la naissance à venir de son enfant, il ne se montra toutefois pas très favorable au changement physique que subissait sa femme. D'abord ce fut une légère mais dure remarque sur le fait que son ventre commençait à être trop visible. Puis sur ses nausées peu ragoutantes. Il enchaîna plus tard sur les vergetures peu esthétiques. Peu à peu, alors que la grossesse d'Ophélia avançait, il se montra de plus en plus cruel, comme si un masque se détachait lentement de son visage. Si la jeune femme avait au mieux de sa forme, elle se serait sans doute défendue. Mais elle était sujette aux hormones, et était de plus en plus fatiguée. Aussi au lieu de répondre aux critiques de Bastian, elle sombra doucement dans l'auto-apitoiement et la détresse. A tel point que son médecin s'inquiéta de la voir dans cet état. Mais poussé par son époux, et de moins en moins capable de prendre des décisions par elle-même, elle prétendit que tout allait bien, se conformant aux ordres de Bastian.

Quand le bébé vint au monde, qui fut appelé Richard, elle ne s'occupa que très peu de lui, étant convalescente. D'une certaine façon, elle subit de nouveau ce désintérêt qui avait marqué son enfance. Elle soupçonnait Bastian, qui ne lui adressait plus la parole, que ce soit en bien ou en mal, d'avoir une maîtresse. Mais elle n'arrivait pas à ressentir quoi que ce soit à ce sujet, ni jalousie, ni satisfaction. Alors elle n'y pensait pas, et se résolut, une fois remise sur pied, à reporter son attention sur son enfant.

Paradoxalement, voyant qu'Ophélia se portait mieux, Bastian se réintéressa à elle. Le corps de la jeune femme ayant repris sa forme d'avant grossesse, il se mis à la poursuivre de ses assiduités. Mais guérie du coup de coeur qu'elle avait eu pour lui, Ophélia ne voulut plus rien à faire avec lui. Un soir elle lui parla même de divorcer. En réalité, c'était des paroles en l'air, Ophélia savait que le divorce voudrait dire ne pas pouvoir élever cet enfant qu'elle avait porté et commencé à aimer. Mais elle avait voulu faire comprendre à Bastian à quel point il la dégoutait désormais. Elle n'avait pas encore compris quel genre d'homme il était. Elle l'avait mis en colère, une rage comme elle n'aurait jamais imaginé le voir, lui qui était si poli, même quand il l'insultait, la mettait plus bas que terre. Dans son ire, il la violenta et la força à partager son lit. Choquée, mais ayant retrouvé sa force d'esprit, elle se rebella dès le lendemain, l'insultant en lui retournant qu'elle piques cruelles, à l'exemple de celles auxquelles elle avait elle-même eut le droit pendant des mois. Ne commençait-il pas à manquer un peu de vitalité ? Elle l'avait connu plus en forme. A chaque insulte il lui répondait par la violence. A chaque acte violent, elle lui répondait par une pique mesquine. Ils entrèrent dans un cercle vicieux, et à cause de sa fierté, Ophélia ne chercha pas de l'aide extérieur pour en sortir.

Toutefois, malgré tous les abus dont elle est victime, elle mit un point d'honneur à protéger son fils. Non pas que Bastian avait de toute façon en tête de s'en prendre à lui, mais Ophélia ne voulait pas lui en laisser l'occasion. Et surtout, elle ne voulait pas que Richard puisse un jour ressembler à son père. Aussi passait-elle le plus clair de son temps avec le jeune Blackstone, lui prodiguant tous les soins que devait lui apporter une mère, plus que ce qui était attendu d'elle au vu de son statut. A mesure l'enfant grandissait, elle jouait de plus en plus avec lui. Mais principalement, elle le tenait éloigné de son père, et elle avait tôt fait de trouver l'astuce. A chaque fois que Bastian faisait mine de s'intéresser à Richard, elle le provoquait. Aussitôt, comme une mécanique bien rodée, les injures et la violence recommencé, et Bastian en oubliait son fils.

La vie d'Ophélia avait trouvé une sorte d'équilibre, instable, périlleux, malsain. Les sévices, physiques et moraux, animaient sa vie en présence de Bastian, menaçant de la détruire intérieurement, et l'amour, la douceur de ses retrouvailles avec son fils la calmaient, renforçaient sa détermination, étaient un refuge pour son esprit meurtri. Cependant, elle avait conscience que ce cycle infernal ne pouvait durer éternellement. Du façon ou d'une autre elle se devait d'y mettre fin ou cela finirait pas rejaillir sur Richard. Sauf qu'elle ne pouvait se séparer de Bastian, elle perdrait son fils. Si elle s'enfuyait avec Richard, non seulement il faudrait qu'elle se cache sans cesse, mais elle priverait ce dernier de son héritage, et il méritait mieux que ça. Puisqu'elle ne pouvait être celle qui quittait la vie de son époux, il fallait que ce soit Bastian qui sorte de sa vie. Et comme il ne le ferait pas de son plein gré, il fallait qu'elle le force.

Aussi étrange que cela puisse paraître, l'idée lui vint d'une émission télévisée, un policier. Alors que l'enquêteur découvrait que la victime avait été empoisonnée, elle s'était demandé s'il existait un poison qui ferait disparaître Bastian de sa vie. Ce fut un déclic, et elle se mit à sérieusement réfléchir à la question. Elle mena diverses recherches, avec discrétion - elle avait gardé des contacts dans le milieu universitaire, ce qui lui simplifia la tâche. Elle arriva bien vite à la conclusion qu'elle ne pouvait le tuer de cette manière. Trop de question se poserait, elle serait vite pointé du doigt par des enquêteurs. Mais il n'y aurait des enquêteurs que s'il y avait un mort. il suffisait donc de ne pas tuer Bastian. Elle finit par trouver un poison idéal, qui en plus d'affaiblir Bastian, lui causerait quelques troubles mentaux.
Quand quelques mois plus tard, un psychiatre, accompagné d'infirmiers prévenants venant d'un institut spécialisé, vint chercher Bastian, elle n'hésita pas à en rajouta une couche auprès de ses connaissances, expliquant qu'elle ne voulait le croire, mais ne pouvant que constater ses sautes d'humeur, sa paranoïa, alors qu'elle savait être un homme doux. Avec un soupçon de flirt déguisé, et quelques larmes du plus bel effet, elle se mit facilement le docteur en charge de son époux dans la poche, s'assurant ainsi qu'aucun doute ne serait émis sur la santé mentale de Bastian.

Heureuse de la réussite de son plan, elle n'avait pas prévu que le départ de son mari amènerait charognards prêt à mettre le grappin sur la fortune des Blackstone. Ophélia se rattrapa bien vite. Elle n'avait pas traversé tout ce qu'elle avait traversé pour que des moins que rien vole ce qui appartenait à son fils. Très vite, elle appris à se débarrasser des vautours en quête d'argent et de pouvoir, et réalisa au fur et à mesure l'étendu du pouvoir des Blackstone, auquel l'ancienne Ophélia, peu intéressée par la politique et la perpétuelle quête d'argent, n'avait montré que peu d'intérêt. Mais la nouvelle Ophélia, mère d'un enfant innocent, et épouse d'un mari violent, désormais interné, qui avait subi plus de violence qu'elle n'aurait pu imaginé l'ancienne Ophélia, réalisa très vite le potentiel que lui offrait son nom d'épouse. Il lui permettait d'asseoir sa position, de garder Bastian loin de Richard, mais aussi d'assouvir une petite vengeance contre son père. Son père qui s'était si peu intéressé à elle, son père qui avait essayé de lui rogner les ailes quand elle était étudiante, son père, comme elle finit pas très vite le découvrir, qui avait passé un marché avec Bastian avant son mariage, incluant qu'il fermerait les yeux sur ce qui se passait sous le toit de Bastian, en échange du pouvoir politique de la famille Blackstone.

A l'argent de cette famille, aux relations politiques que Bastian avaient développé à la suite de son père, Ophélia ajouta son propre réseau de connaissances, ces gens de divers horizons qu'elle avait rencontré au fur et à mesure de ses études, et avec lesquels elle entretenait une correspondance régulière. Après la durée de deuil en quelque sorte, qu'elle respecta pour les apparences après l'enfermement de Bastian, elle devient très vite la coqueluche de la haute société. Elle était celle qui connaissait toujours « quelqu'un » lorsque des compétences, connaissances, talents particuliers étaient recherchés. Elle était celle qui avait les derniers ragots, sur hautes sphères canadiennes mais aussi étrangères. Elle était celle qui pouvait associer à n'importe quel nom, que ce soit politique, artistique, scientifique, financier ou autre, un visage. Elle était celle qui fallait connaître, celle dont il fallait se faire une alliée.

Son image, bien que cible de tentatives diverses de dénigrement, de fausses accusations, et autres, ne changea pas au cours des années. Elle devint même un monument au sein des grands de la société canadienne, assurant ainsi l'avenir de Richard, avec lequel sa relation n'avait que devenir plus forte au fil du temps, sa volonté de veiller sur lui n'ayant jamais faibli, malgré la disparition de Bastian de leur vie, et tous deux partageant une profonde tendresse. Et si certaines rumeurs sur la relation qu'ils entretiennent ont commencé à se répandre sporadiquement, les auteurs ont très vite disparu de la circulation.


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